Android : enfin des mises à jour plus rapides avec le Project Treble
16
Mai
Le problème est connu. Google pousse ses mises à jour Android non pas aux utilisateurs (à quelques exceptions près) mais aux constructeurs de smartphones. Ce qui a pour effet de créer une certaine disparité selon les fabricants qui doivent adapter ces mises à jour à leurs surcouches et matériels respectifs. Le résultat : un parc de terminaux fragmenté, des frustrations pour les utilisateurs et des délais très longs qui posent des problèmes de sécurité.
Selon un rapport de Google, plus de 700 millions de smartphone Android ne sont en effet pas à jour en terme de sécurité, soit environ la moitié du parc total d’appareil Android, estimé à 1,4 milliard de téléphones. Dans le même temps, alors que Android Nougat est disponible depuis septembre dernier, seul 10% du parc en est équipé aujourd’hui.
Pour raccourcir ces délais et réduire cette fragmentation, Google aurait une nouvelle solution intégrée dans le prochain Android O et destinée aux fabricants. « Project Treble », c’est son nom doit permettre aux constructeurs de mettre à jour leurs smartphones « plus facilement, plus rapidement et pour un coût moins élevé ».
Schématiquement, il s’agirait pour Google de diviser le framework Android O en deux : une partie pour Google et une partie pour le support matériel. L’idée serait de permettre de faire travailler en même temps les fabricants de composants et les constructeurs.
Rappelons que jusqu’à présent, une mise à jour Android est d’abord envoyée pour validation aux fabricants de semi-conducteurs, elle retourne ensuite chez Google avant d’être transmise aux différents constructeurs partenaires puis passe par la case opérateurs avant d’être délivrée aux utilisateurs.
Avec Projet Treble, les fabricants n’auraient pas besoin d’attendre le retour des fabricants de processeurs pour commencer leur travail sur la partie interface/logiciel. De quoi en théorie gagner du temps même si les constructeurs restent et resteront en première ligne pour réduire cette fameuse fragmentation.
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