Google Flights s’occupe de vous trouver les billets d’avion les moins chers avant augmentation
20
Oct
Google se pose encore une fois en concurrent direct des géants du voyage en ligne et des compagnies aériennes. Rappelons que le géant a lancé en 2011 Google Flight Search qui permet de trouver et de comparer les prix de vols au départ d’une quarantaine d’aéroports français, le tout au sein d’une interface plutôt ergonomique. Un tour de force dans le secteur des sites de voyages.
Aujourd’hui, le service va plus loin en permettant d’acheter son billet au meilleur prix avant une éventuelle augmentation de prix. Les salariés nomades apprécieront : entre les sites des compagnies aériennes où les tarifs changent toutes les 5 minutes et les comparateurs par toujours objectifs, la nouvelle fonction du service pourrait s’avérer très utile.
Concrètement, Google Flights pourra avertir l’utilisateur avant une hausse des tarifs des billets d’avion suite à une recherche. Evidemment, Google n’a pas accès aux algorithmes de prix exploités par les compagnies et les agences mais exploite sur une approche maison mixant historique des prix et et probabilités d’augmentation des tarifs. Le service sera ainsi capable de vous signaler (par notification) que tel billet avec telle compagnie à telle date a 90% de chance d’augmenter dans les prochains jours. Idéal donc pour adapter son achat au meilleur tarif. Le service est également capable de dire quand tel tarif ne sera plus valable.
Voila de quoi encore irriter les géants du secteur. Outre Atlantique, de nombreuses agences en ligne se sont déjà inquiétées à plusieurs reprises des velléités du géant, jusqu’à tenter de bloquer le rachat d’ITA Software, éditeur du principal logiciel de suivi des billets aériens.
En 2013, des voyagistes français ont rencontré la ministre déléguée à l’Economie numérique de l’époque, Fleur Pellerin afin de réaffirmer leurs craintes face aux nouveaux produits du géant, qui constituent autant de services proposés également par la SNCF sur son site, même si Google ne vend pas (encore) de billets de train.
Pour un voyagiste interrogé par Les Echos sous couvert d’anonymat, « il y a un vrai problème de conflit d’intérêts entre l’activité originelle de Google qui fonctionne déjà sur une rémunération au référencement, et des services commerciaux autour de la recherche. » Et de renvoyer aux autorités européennes la responsabilité de trancher.
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