Google publie un planning de mise à mort de Flash
19
Déc
La mort de Flash est une arlésienne que l’on se plaît à annoncer à intervalles répétés chaque fois qu’un navigateur ou un constructeur entend ajouter un nouveau clou au cercueil de la technologie d’Adobe. C’était déjà le cas lorsque Steve Jobs avait snobé celle-ci pour son iPhone Adobe Flash accumule depuis les désaveux, mais se révèle coriace.
Mais il semblerait que l’on puisse espérer en voir le bout : Chromium détaille ainsi son calendrier et revient sur sa volonté de se débarrasser de l’activation flash par défaut au sein du navigateur d’ici le début d’année 2017.
Pour les utilisateurs de Chrome, cette évolution devrait s’étendre sur tout le premier trimestre de 2017 : ainsi, le HTML5 par défaut sera tout d’abord proposé à 1% du parc d’utilisateur avec la version 55 stable de Chrome, qui devrait être disponible dans les prochains jours. La version 56 verra l’activation de la fonctionnalité sur 50% des utilisateurs, avant d’être étendue en février 2017 à 100% des utilisateurs.
Chrome entend également inciter les sites web à opérer une transition vers des contenus en HTML5 plutôt que Flash, mais prévoit une transition plus lente afin de limiter les problèmes. Pour forcer les administrateurs de sites web à se débarrasser de Flash sans gêner les utilisateurs, le plan de Chrome est un peu plus complexe et se base sur la variable Site Engagement, une fonctionnalité qui permet de définir la fréquence d’utilisation d’un site par l’internaute.
« À partir du mois de janvier, les utilisateurs verront s’afficher une option leur permettant d’autoriser ou non l’exécution de contenus flash sur un site qu’ils n’ont jamais visité auparavant » explique l’équipe de Chromium. Une méthode qui devrait permettre à Chrome de progressivement resserrer l’étau au cours de l’année 2017 : en s’appuyant sur la variable Site Engagement, Chrome devrait progressivement forcer les utilisateurs à choisir d’activer Flash ou non.
À compter d’octobre 2017, 100% des sites devront ainsi bénéficier de l’autorisation exprès de l’utilisateur pour pouvoir afficher des contenus en Flash. Quelques sites particulièrement populaires tels que Youtube ou Amazon devraient néanmoins bénéficier d’une exception afin de leur laisser le temps de s’adapter.
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