Windows Defender mal noté parmi les antivirus ? La faute aux tests pour Microsoft
27
Mai
Sécurité : Windows Defender se classe derrière de nombreux autres antivirus dans des tests tiers. Microsoft affirme néanmoins que les utilisateurs devraient le préférer aux autres outils de sécurité et appelle à faire évoluer la méthodologie des tests.
Windows Defender de Microsoft se classe septième sur 15 produits antivirus (AV) dans un test indépendant. Mais les résultats reflètent imparfaitement les performances des logiciels, juge Microsoft.
Grâce aux améliorations apportées à l’antivirus Windows Defender intégré à Windows 10, certains utilisateurs se demandent si cela vaut la peine de payer pour un produit de sécurité tiers comme ceux de Symantec, McAfee ou Kaspersky.
100% sur la détection des menaces, mais des ratés
Mais selon les derniers résultats d’AV-Test, une entreprise de benchmarking d’antivirus allemande, pour un usage domestique et professionnel de Windows, Windows Defender est toujours à la traîne par rapport à ses rivaux, se plaçant à la septième place en compagnie de quatre autres éditeurs.
Pour AV-Test, les premiers produits antivirus en décembre pour Windows 10 en matière de protection, de performance et d’utilisation étaient AhnLab, Avira, Bitdefender, Kaspersky et McAfee.
Windows Defender a obtenu une note élevée en termes de protection, détectant 100% des nouveaux et anciens programmes malveillants. Il a en revanche perdu des points sur le front de la performance, qui mesure le ralentissement des applications et des sites Web par un antivirus.
L’utilisabilité de la solution de Microsoft est également une faiblesse, c’est-à-dire la mesure des faux positifs ou les cas où l’antivirus identifie à tort un fichier comme malveillant.
Ainsi, la performance de Windows Defender a été réduite car il ralentit plus que la moyenne de l’industrie l’installation d’applications fréquemment utilisées. Il a par ailleurs détecté à tort 16 logiciels légitimes, contre une moyenne de quatre dans le secteur.
Mais Microsoft tient à faire savoir aux clients professionnels que Windows Defender n’est qu’un élément d’un tout. Ceux-ci peuvent également déployer des « composants » de Windows Defender Advanced Threat Protection (ATP), notamment Smartscreen, Application Guard et Application Control.
Il faut changer le thermomètre : les tests
Dans les tests de janvier et de février, Windows Defender obtenait également un score de 100% sur la protection. Cependant, deux échantillons de malware lui avaient échappé. Depuis lors, l’éditeur a fait évoluer ses classificateurs de machine-learning pour les détecter.
Mais Microsoft note dans un nouveau document que Defender ATP les a détectés, ce qui n’est pas reflété dans le résultat d’AV-Test ou d’autres sociétés de test. Microsoft espère changer cela afin que les testeurs incluent les « stack components » disponibles dans ATP.
Pour lire l’intégralité de l’article depuis sa source, cliquez sur ce lien