Bonne résolution pour 2018 : déléguer sans abandonner
03
Jan
Déléguer est pour beaucoup un but. L’un de ceux que l’on formule aux premiers mois du développement de l’entreprise, lorsque tout est à faire et qu’on est seul à le faire. Mais attention danger !
Vendre, acheter, inventer, penser, organiser, compter, communiquer, se défendre – l’entrepreneur du début est un hyperactif multi-casquettes. Aussi, quand vient le temps de constituer une équipe, avec des renforts spécialisés qui complètent et allègent, la mise en roue libre sur certains sujets en arrange plus d’un…
Déléguer, c’est un concept qui s’entend bien avec « confiance ». L’un ne va pas sans l’autre, devrait- on même dire. On délègue donc logiquement, parce qu’on sait qu’il est possible de le faire, et que ceux qui reçoivent cette nouvelle responsabilité sont les mieux placés pour l’endosser. Mais si déléguer a de multiples vertus – s’alléger d’une charge de travail que d’autres feront plus vite et mieux, dégager des plages de temps libre pour réfléchir ou se reposer, s’entourer de personnes inspirantes et motivantes, partager un quotidien que la solitude rendait difficile – il y a un vrai danger à tomber dans le travers d’un abandon sans contrôle.
Responsabiliser à l’extrême crée un risque de contre-pouvoir
Car abandonner, plus que déléguer, c’est prendre le risque de perdre la bonne compréhension des sujets et ne plus être ainsi en mesure de décider : en déléguant sans revue régulière ni contrôle, on abandonne la connaissance et, avec elle, la possibilité d’émettre un avis éclairé ou de pouvoir argumenter face aux contradicteurs. Mais on abandonne aussi et surtout le pouvoir que « détenir l’information » confère.
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